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GD Tours
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9 août 2012

Tours sera-t-elle la cité internationale de la gastronomie ?

En novembre 2010, l'UNESCO inscrivait le repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Une première de la part de l'UNESCO qui n'avait pas pour habitude de récompenser les arts culinaires et qui inscrivait le même jour l’art du pain d'épices croate, la cuisine traditionnelle mexicaine et la diète méditerranéenne.

C'est une belle reconnaissance pour la convivialité du repas français et sa haute qualité gastronomique.  Cette inscription est le fruit d'un long travail de l'Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation (IEHCA) installé à Tours et de la mission du spécialiste Jean Robert Pitte.

Mais il ne s'agit pas là d'inscrire une ligne de plus dans la longue liste de l'UNESCO. Des mesures concrètes sont envisagées pour valoriser le patrimoine gastronomique et la plus épatante est certainement la création d'une cité de la gastronomie. Lyon, Dijon, Versailles, Beaune, Rungis, et bien sûr Tours ont déposé un dossier auprès de la mission de J.R. Pitte.

Qu'est-ce-que la cité de la gastronomie? Pour la mission française du patrimoine et des cultures alimentaires : il s’agit d’imaginer un lieu vivant qui accueillera et exposera la variété des pratiques et des cultures culinaires : un centre culturel, de formation, un lieu touristique et même un pôle économique.

Quels sont les atouts de Tours ? De manière cynique on pourrait évoquer le sénateur-maire dont la couleur politique coïncide avec celle du pouvoir en place et qui a acquis une expérience dans la pratique du lobbying. Mais peu évident que cela joue d'autant plus que Lyon et Dijon sont elles aussi dirigées par le PS.
Non, Tours et plus largement la Touraine ont de réels arguments, citons en quatre :
- une légitimité historique, un terroir et des savoir-faire reconnus ;
- l'IEHCA qui s'attache au développement scientifique dans le domaine de la gastronomie : une pépite étroitement liée à l'université de Tours ;
- le rendez-vous annuel Eurogusto au Grand Hall qui a fait de Tours la capitale du slow-food ;
- la position géographique centrale de la ville à proximité de Paris est très bien desservie par les transports.

Le projet de Tours s'ancre dans le vaste programme de rénovation du haut de la rue Nationale qui nous mènera jusqu'en 2020. La cité de la gastronomie s'implanterait dans les nouveaux bâtiments construits face à la Loire (elle-même classée au patrimoine de l'UNESCO en 2000) par le vainqueur du concours d'architecture Andrew Hobson.
Nul doute que des éléments jusqu'à maintenant secrets ont été insérés dans le document remis au jury pour le grand oral du 15 octobre 2012.

Plus d'informations sur le projet : ici

unesco

 

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